Parquet massif, semi-massif ou stratifié : comment faire son choix ?

Dans un logement, le revêtement de sol a une grande importance, que ce soit d'un point de vue esthétique ou d'un point de vue des performances. Les options sont très nombreuses (béton ciré, moquette, carrelage...) et chacune présente des caractéristiques uniques. Dans cet article, nous nous intéresserons à un classique indémodable : le parquet en bois.

Stratifié, massif ou contrecollé, poser ce type de revêtement chez vous, c’est faire le choix de l’élégance chaleureuse et de la durabilité saine, quelle qu’en soit l’essence.

 

Les types de parquet

Le parquet massif

Traditionnel, le bois massif a une apparence naturelle très appréciée, conférant un cachet indéniable et un aspect luxueux aux intérieurs dans lesquels on le trouve. Concrètement, il s’agit d’un parquet réalisé à partir d’une unique essence de bois, généralement le chêne, le châtaignier ou le bambou. Il permet diverses finitions : brute, huilée ou vitrifiée.

Côté atouts, outre l’esthétique, on retrouve la résistance dans le temps, l’excellente isolation et la possibilité de le rénover à plusieurs reprises grâce au vernis et au ponçage. Par ailleurs, ce revêtement a tendance à prendre de la valeur au fil du temps, ce qui représente une véritable plus-value pour votre logement.

Côté désavantages, notez son prix pouvant aller jusqu’à 125€/m2, sa faible résistance à l’humidité (heureusement, il est possible de le traiter pour augmenter ses performances à ce sujet), ainsi que sa pose plus compliquée.

Le parquet semi-massif ou contrecollé

Composé de plusieurs couches, il ne s’agit pas d’un bois noble, même si son esthétique reste très belle. Toutefois, il possède sur le dessus un parement de bois noble d’une épaisseur de 2,5 à 6 mm.

Non seulement ce type de revêtement est moins onéreux que le parquet massif (entre 30€ et 60€ le m2), mais il ne nécessite aucun ponçage, ni aucune finition particulière ; il est « fini d’usine ». Plus facile à poser qu’un parquet massif, son apparence est pourtant similaire, et il est également très facile à rénover.

En revanche, ses performances en termes d’isolation sont bien inférieures et il lui manque le cachet du parquet massif, d’un point de vue esthétique. En outre, il est moins confortable et moins résistant, sans compter qu’il perd de la valeur au fil du temps.

Le parquet stratifié

Aucun bois noble pour celui-ci, même en parement. Réalisé à partir de plastique ou de poudre synthétique, il reproduit l’aspect du bois sans en être constitué du tout.

Très bon marché, il ne coûte que 30€/m2 au maximum et résiste très bien à l’humidité. Par ailleurs, il procure une bonne isolation phonique et résiste bien aux chocs.

Esthétiquement moins beau que le vrai bois, il est froid au toucher et perd de la valeur au fil du temps. De plus, en cas de dégâts, il est impossible de le réparer, ni en le ponçant ni en le vernissant.